
concert
LES FAKIRS DE GORBHANGA (BENGALE)
Seconde partie
Chants de l’Homme libre
Armaan Fakir : chant, dotara et jhuri
Golam Fakir : chant et dotara
Babu Fakir : chant, harmonium et dotara
Akkas Fakir : chant et duggi
Gopen Debnath : dhol et khol
Ménestrels itinérants, chanteurs mystiques, mendiants philosophes, individus viscéralement libres et humanistes… les fakirs du village de Gorbhanga vivent à quelques encablures de la frontière du Bangladesh. À la nuit tombée, ils aiment à se réunir dans l’akhra (ou ashram), cette hutte circulaire et ouverte, espace sacré donnant sur la nature. Autour d’une tasse de thé, ils refont le monde et chantent à perdre haleine.
Deux répertoires animent ces séances : le Baul-Fakir gana, chants dévotionnels traversés par les influences de la bakti et du soufisme, faisant la part belle aux poésies du célèbre Lalan Fakir (1774-1890), et le bangla qawwali, genre attribué à Gaus-ul-Azam (1826-1906). S’accompagnent au luth dotara, à l’harmonium, aux petites cymbales jhuri, au tambour dholok ou au tabla, les fakirs de Gorbhanga chantent inlassablement leur quête du maître invisible et sans forme.