Daniel Manzanas, Guitarra flamenca
Daniel
Manzanas compte parmi les musiciens les plus représentatifs
du flamenco d’aujourd’hui. A la croisée
des racines et de la mouvance actuelle, sa musique
révèle une parfaite connaissance du
« toque » traditionnel et témoigne
d’un esprit en constante évolution, tourné
vers la découverte, les rencontres, l’inattendu…
C’est à l’âge
de sept ans qu’il fait ses premiers pas dans
le monde flamenco. Commençant par la danse,
il rencontre Rafael Heredia, alors premier danseur
de Carmen Amaya, qui va lui transmettre les fondements
de la culture flamenca. De plus en plus attiré
par l’aspect musical du flamenco, il entreprend
en parallèle l’étude de la guitare.
A seize ans, il décide de s’y consacrer
exclusivement…
Sa première formation voit
le jour avec le duo de guitare « Aqua »
(avec Manuel Delgado). Tête-à-tête
épuré, source de compositions originales,
il s’inscrit déjà dans la programmation
de différents festivals de renom (Festival
Européen de la guitare flamenca à Paris,
Nuit de la Guitare au Casino de Paris, Festival de
Gant, Nuit de la Guitare de Thiais).
Fort de ses rencontres et d’un parcours de plus
en plus complet, il forme « Trio Tinto »
(avec Joël Grare et Pablo Gilabert), formation
intimiste, enrichie du chant flamenco, de la guitare
basse et de percussions aussi diverses de délicates…
(Festival d’Epernay, de Montereau, de Funchal
–Madère…).
Daniel Manzanas, s’il est compositeur
et interprète est aussi un accompagnateur de
la danse, reconnu et sollicité par nombre de
danseurs et danseuses. Il apporte ainsi sa collaboration
à de multiples formations flamencas, des plus
traditionnelles aux plus novatrices : il accompagne
La China, au Théâtre Grévin où
il se produit également avec le groupe Soniquete
; il est à l’affiche des peñas
de Bordeaux, Lille, Saint-Sever, du Festival de Mont
de Marsan, des Rencontres Flamencas de Toulouse avec
son groupe « Paseo » en première
partie de La Paquera de Jerez. Toujours fidèle
à ses racines, on le retrouve à la «
Peña del Cante Grande » à Algeciras
dans un flamenco pur et traditionnel.
A l’affiche de manifestations
exclusivement consacrées à la guitare,
Daniel Manzanas poursuit parallèlement un parcours
en soliste (Festival International de guitare de Vendôme,
Convention Guitare d’Issoudun, Festival Guitares
de Lyon, Festival Guitarras del Mundo en Argentine…).
Le guitariste Raphael Fays le remarque
au Festival Européen de la Guitare flamenca
et lui propose d’intégrer sa nouvelle
formation : un quintet jazz manouche vivement teinté
de flamenco. Cette collaboration de plusieurs années
le conduit à se produire sur des scènes
françaises et internationales… (Opéra
de Vichy, Festival d’Aubusson, Festival International
de guitare de Fort-de-France, Festival d’Oslo,
Turin, Nuit de la Guitare de Patrimonio).
Il partage différentes scènes
européennes avec le groupe du musicien turc
Kudsi Erguner (Thessalonique, Istanbul, Madrid –
Ambassade de Turquie…). Une fusion musicale
et chorégraphique avec des artistes béninois
(Cie Carmen-Koko) le conduit aux Hivernales d’Avignon
et en tournée dans tout le Royaume-Uni. Avec
le groupe Soniquete, il participe à une création
de la danseuse flamenca Maricarmen Garcia et du chorégraphe
catalan Ramon Oller (Cie Metros) (Hivernales d’Avignon,
Rencontres Internationales de Danse de Foix, la création
est également présentée à
Tournon). Il se produit, aux côtés de
la danseuse indienne Rukmini Chatterjee, dans une
rencontre kathak/flamenco/bharata natyam intitulée
« Rhythms » (Oslo World Music Festival
et tournée en Ile de France au printemps 2006).
Il prend également part à la réalisation
d’enregistrements et de spectacles nécessitant
une couleur flamenca. Il accompagne Nilda Fernandez
en tournée à travers la France, la Suisse
et la Belgique, tournée qui s’achève
à l’Olympia de Paris en décembre
2000. Il collabore aux deux albums de Philippe Léotard,
à la musique du film « La Belle Histoire
» de Claude Lelouch sous la direction de Francis
Lai et Philippe Servain ainsi qu’au dernier
album de la chanteuse algérienne Souad Massi.
Début 2003, il se voit confier la direction
musicale de « Othello, le Maure de Venise »
au Théâtre de la Bastille.
Cristo Cortés, chanteur
Cristo
Cortés est né à Marseille en
1971. Il est issu d'une famille de chanteurs originaires
de la région d'Alméria (Andalousie).
Dès l'âge de 6 ans, il se distingue dans
les mariages et juergas familiales, puis rapidement
sur scène avec ses frères.
En 1996, il entreprend, avec la grande
chanteuse Carmen Linares, une tournée en France
et en Espagne où participe Antonio el Pipa
ainsi que les guitaristes Juan Carlos Romero et José
Maria Bandera, neveu de Paco de Lucia. A Paris, salle
Pleyel, il chante dans une adaptation de La vie brève
de Manuel de Falla avec l'orchestre national d'Ile
de France sous la direction de Jacques Mercier. Pendant
l'année 1998, il est invité à
chanter au tablao café de Chinitas de Madrid
puis il accompagne les danseurs du tablao sévillan
Los Gallos. Il participe à la biennale flamenca
de Lyon ainsi qu'à celle de Séville.
Il part pour une période cinq
mois à Tokyo avec le danseur Juan Andrés
Maya. En 1999, il tourne aux Etats-Unis, au Mexique
avec le danseur Andrés Marin et en janvier
2001, participe à l'ouverture du festival de
Nimes où participent Tomatito, Nino de Pura,
Manolo Franco et Marina Heredia. De septembre à
novembre 2001 il tourne aux Etats-Unis et au Canada
avec le danseur Alejandro Granado de Séville.
En 2002, il se produit au sein de différentes
formations aux Etats-Unis, en Suisse, en Allemagne,
en Grèce, ainsi qu'en Guadeloupe. En 2003,
il chante en première partie de la Paquera
de Jerez. En 2004, il entreprend une tournée
en France avec le spectacle Romancero gitano de Federico
Garcia Lorca sous la direction artistique de Vicente
Pradal, célébré par la critique
dans Le Monde et Le Figaro. Au mois de mai, il se
produit de nouveau en Guadeloupe en compagnie du jeune
danseur de Córdoba, Manuel Gutierrez Cabello.
Cristo Cortés est actuellement
reconnu comme le plus grand chanteur de flamenco en
France, respecté et sollicité par de
nombreux artistes à travers le monde grâce
à son timbre de voix unique et à sa
grande connaissance de l'art flamenco (chant, danse,
guitare) associés à une longue expérience
de la scène et à de grandes qualités
humaines.
José Cortés, chanteur
Issu
d'une grande famille du Sud de l'Espagne, José
fait ses premières "armes" déjà
à l'âge de 10 ans à Jerez de la
Frontera ville mythique d'Andalousie et l'un des berceaux
du flamenco.On lui remet la médaille de cette
ville, de jeune aficionado du "cante gitano"
avec le privilege d'être accompagné à
la guitare par le grand Terremoto hijo .
Durant son adolescence il a "baigné"
dans cet univers envoûtant du flamenco, côtoyant
de façon assidue de grands et incontournables
noms du "cante" comme Terremoto, Pansequito,
Moraito Chico, Tomatito et bien sûr Camarón
de la Isla avec qui il ne manque pas d'assister à
de mémorables fêtes privées et
"juergas".
A 25 ans, en tournée à
Madrid, il fait la connaissance de Bruce Willis et
se lie d'amitié. Le voilà parti pour
l'enregistrement d'un album à Los Angeles,
puis en tournée à travers les restaurants
"Planet Hollywood" dans le monde dont l'acteur
américain est associé.Puis, il se produit
aux Etats-Unis et au Canada avec ses inséparables
amis, le chanteur Cristo Cortés et le danseur
Manuel Gutierrez.
Il a participé au Festival
d'Avignon en 2006 dans le spectacle intitulé
"Flamenco Sur" dirigé par la danseuse
Isabelle Gasquez.
José s'est taillé une
réputation de chanteur "puro", il
excelle notamment dans la "soleá"
et les "bulerías". C'est une valeur
reconnue aussi bien en Espagne qu'en France et sa
vie s'égrenne au fil des nombreux spectacles
intimistes ou de plus importantes participations à
travers le monde.
Melchor Campos
Issu
de la célèbre famille «Montoya»,
Melchor Campos est né le 8 février 1975
à Montpellier. Il apprend le chant et la guitare
dès son plus jeune âge encouragé
par sa mère, chanteuse et son père guitariste.
Il s’inspire aussi du grand chanteur flamenco
«Camarón de la Isla». Il commence
une carrière professionnelle à l’âge
de 17 ans avec le groupe «Canastero» en
se produisant notamment en Suisse à Lucerne
au «Festival de la musique Tzigane» présidé
par le violoniste Yehudi Menuhin auquel participe
également les guitaristes Morai-to Chico et
Niño Josele ainsi que la chanteuse Tomasa La
Macanita.
En 1999 il participe à l’enregistrement
du disque «Alma» de son cousin José
el Francés avec Vicente Amigo et Niña
Pastori. Depuis, il partage l’affiche avec de
grands noms de la scène internationale comme
Ishtar du groupe Alabina, Chico Castillo, Omar Bashir,
Daniel Manzanas ou encore Juan Carmona. Entre 2003
et 2005, Melchior Campos se produit dans les spectacles
Instante Flamenco et Barrio Flamenco aux cotés
de Cristo Cortés, El Kuele, Manuel Gutierrez,
Sharon Sultan et José Cortés. Il travaille
également avec des danseurs de renoms comme
Andrés Peña, Rafael de Carmen , Ana
la China, Jorge Santelmo...
En 2004, il rencontre la danseuse et
chanteuse Karen Ruimy avec laquelle il se produira
dans les spectacles «Flamen’ka»
et «Flamen’ka Nueva» à l’espace
Pierre Cardin en 2006, au Casino de Paris en janvier
2008 et enfin aux Folies Bergères en mai 2008.
Il enregistrera aussi deux albums. En 2007, il participe
à la soirée caritative organisée
par l’association Playing for good de Maria
Bravo. Aujourd’hui, Melchior Campos s’est
forgé une solide expérience du chant
et de la scène, il continue à s’enrichir
au grès de rencontres et ne cesse de travailler
le flamenco. Il innove sans jamais oublier ses racines
flamencas.
Edouard Coquard, percussioniste
Edouard
Coquard n’a que vingt-cinq ans et déjà
un parcours impressionnant derrière lui.
Né dans une famille de musiciens, il commencera
à prendre des cours de batterie dès
l’âge de sept ans. Désormais, sa
passion ne le quittera plus, si bien qu’à
seize ans, il décide de s’y consacrer
tout entier et d’arrêter ses études
pour intégrer le CIM.
Repéré par Nilda Fernandez,
il intégrera sa tournée. Premières
scènes… Premières reconnaissances…Le
jeune homme est lancé.Cette étape sera
déterminante, d’une part parce qu’elle
lui permettra d’élargir son horizon en
passant de la batterie aux percussions (congas, udu)
et d’autre part parce qu’il y fera la
rencontre de Daniel Manzanas, qui lui ouvrira en grand
les portes du flamenco. Le cajon deviendra alors la
percussion de prédilection d’Edouard.
Toutefois, ce coup de foudre pour
l’univers du flamenco ne l’empêchera
pas de poursuivre ses pérégrinations
musicales, car Edouard Coquard est avant tout curieux,
et aime multiplier les projets scéniques et
discographiques en se confrontant à tous les
styles : le jazz avec Pierre Blanchard, le jazz manouche
avec son père, Gilles Coquard, le jazz fusion
avec Supercolor Tryphonar, la chanson aux côtés
de Nicolas Nourrit ou Edgar Ravahatra, la musique
du Monde en intégrant le groupe « La
Route des fils du vent »… Mettez-lui n’importe
quelle percussion entre les mains, plongez-le dans
n’importe quel univers musical et aussitôt
il se l’approprie.Tous ces chemins croisés,
toutes ces expériences accumulées l’ont
nourri et ont montré qu’il savait s’intégrer
d’étonnante façon dans des formations
diverses, tout en y apposant sa patte, en y laissant
son empreinte.
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