Grande péninsule située au
sud-est de l’Europe, les Balkans constituent depuis
toujours une zone charnière entre l’Orient
et l’Occident. L’histoire de la région
est bien connue, et pas toujours réjouissante. Théâtre
de nombreux conflits, de conquêtes et de résistances,
de souffrances et de migrations ; mais aussi terre de rencontres
et d’échanges, creuset de culture entre les
populations les plus diverses. Grecs, Turcs, Slaves, Albanais
ou Tsiganes ; chrétiens, juifs ou musulmans…
de gré ou de force, tous ces peuples ont dû
apprendre l’art du vivre ensemble, sans pour autant
renoncer aux marques d’identités fragiles et
souvent menacées.
En présentant des musiciens de six
pays – plus une contrée imaginaire en ouverture
– ces « Balkaniques » mettront en évidence
les lignes de convergence entre des esthétiques fortes,
mais puisant aux sources d’une inspiration commune.
Au delà des particularismes (polyphonies albanaises,
rythmes asymétriques de Bulgarie, fanfares macédoniennes…),
toutes ces musiques respirent un air de famille qui nous
touche et nous séduit. Laissons-nous dès lors
charmer par la lyre d’Orphée ou, comme Ulysse
dans ses errances, par le chant des sirènes, au risque
d’y perdre notre âme, ensorcelés par
la magie des sons.
Maria «
La Patsch » de la Paz : chant
Marc « Brutsch » Berman : accordéon,
chant
Alexandra « Pietrouchka » Tundo : clarinettes,
chant
Ben « Vadim » Vicq : guitare
Léon « Walabatsch » Kadi : violon,
trombone, flûte
Sam « Popovitschi » Albert : contrebasse,
chant
Mathias « Papriku » Noverraz : batterie
Rachel Deléglise : danse
Extrait audio :
Rotitschk (8'56)
Vagalatschk, c’est un univers décalé,
drôle et festif, qui nous entraîne dans l’univers
musical déjanté de la Vlagachie, incarnation
fantasmée des Balkans. Un concert placé sous
le double sceau du talent et de l’humour, que les
Ateliers d’ethnomusicologie ont souhaité offrir
à leur public en guise d’introduction au festival…
Un jour de septembre 2005, sept personnages
de polar vlagache se sont réunis autour d’un
tas d’instruments : une clarinette en velours traitée
à l’acide, une guitare en béton armé,
un accordéon-hélicoptère, un trombone
en fer forgé, un violon en papier-mâché,
des cordes vocales conservées dans l’alcool,
une contrebasse en pétales de coquelicot, une grosse
caisse en acier trempé, etc... Ils sont aujourd’hui
à la conquête du monde avec une musique qui
hurle, pleure et caresse les terres arables dans un vent
à faire ployer le brin d’herbe des steppes
et frémir le bitume. Une musique narrative et festive,
quoique saignante
Jeudi 23 septembre, 21h
Concert
Pérgamos Project – Café Aman Rebétiko, musique et danse
de Grèce et d’Asie Mineure
Pérgamos Project nous invite à
un voyage musical dans la Grèce du début du
XXe siècle, à travers certains des plus beaux
chants du rebétiko. Sous le titre Café Aman,
ce programme retrace en chansons les migrations des Grecs
d’Asie Mineure qui, de Smyrne, de Constantinople ou
des îles de la mer Egée, allaient se retrouver
dans les quartiers portuaires de Salonique et du Pirée.
Musique des cabarets, des fumeries et des prisons, le rebétiko
est l’expression d’un sous-prolétariat
désillusionné. Développée sur
une musique raffinée, sa verve à la fois ironique
et pathétique est l’exutoire et le dernier
refuge des exclus d’une société sans
merci.
Le rebétiko a ses grands noms, tels
Vaghelis Papazoglou, Panayiotis Toudas, Markos Vamvakaris
ou Vassilis Tsitsanis, dont les compositions seront honorées
dans ce programme à travers une succession de pièces
chantées, parfois dansées, et d’improvisations
instrumentales.
Vendredi 24 septembre,
20h30
Concert
Naat Veliov et l’Original Kocani Orkestar Fanfare tsigane de Macédoine
Fondé en Macédoine par le trompettiste virtuose
« King » Naat Veliov, le Kocani Orkestar s’est
fait connaître en apparaissant dans le film «
Le temps des Gitans » d’Emir Kusturica. Brillamment
interprétée par une section de cuivres torride
sur une rythmique endiablée, sa musique nous emmène
dans l’ambiance festive des villes et des villages
balkaniques. Son répertoire éclectique, inépuisable,
allie les sources d’inspiration les plus variées,
des airs traditionnels régionaux à des emprunts
aux musiques pop turques et arabes, au jazz ou aux rythmes
latino-américains.
Fanfares balkaniques généralement
constituées de musiciens tsiganes, les nefesli orkestar
se sont développés dès la fin du XIXe
siècle dans toutes les régions occupées
par les troupes ottomanes. Représentant à
l’origine une fusion entre les mehter militaires turcs
et les fanfares occidentales, elles sont aujourd’hui
souvent l’apanage des membres d’une famille
ou d’un groupe de voisins, qui, comme le Koc¹ani Orkestar,
se transmettent leur répertoire et leurs secrets
de fabrication d’une génération à
l’autre.
Samedi 25 septembre,
17h
Cinéma
« Rembetiko » de Costas Ferris (Grèce,
1983, 148’), grec, sous-titré français
Ours d’argent au festival de Berlin, 1984
Avec Thesia Panagiotou, Sotiria Leonardou,
Hrysoula Hristopoulou, Sofia Emfietzi, Thodoris Papadopoulos,
Petros Filippidis, Manolis Karantinis
Extrait du film :
Smyrne, 1919 : Adriánna, la femme
du chanteur rebetis Panayís, met au monde
la petite Maríka. Les relations du couple sont conflictuelles
et, au cours d'une dispute, Panayís tue Adriánna.
Quelques années plus tard Maríka fait la connaissance
de Yannis, un prestidigitateur, dont elle a un enfant. Après
la naissance de celui-ci, Yiannis, voyant que son activité
n'a plus de succès, décide de quitter la Grèce.
Marika et un de ses amis, le violoniste Yorgakis, se retrouvent
dans la taverne où se produisent Babis et son orchestre.
Costas Ferris est né en Egypte de
parents grecs, mais c'est bien en Grèce qu'il se
lance dans le cinéma. D'abord comme assistant puis
en réalisant une parodie de "Certains l'aiment
chaud" intitulé "Certains l'aiment kaki"
(en 1965).
Exilé en France pendant la dictature des colonels,
Costas Ferris réalise à son retour des fictions
et des documentaires pour la télévision. Au
cinéma, il signe, entre autres, « La meurtrière
» (1974) et « 2 lunes du mois d'Août »
(1978). « Rembetiko » est son cinquième
long métrage.
Samedi 25 septembre, 20h30
Concert
Istanbul Sazendelari – La Nuit du ney
Cette soirée exceptionnelle réunit
deux des projets les plus représentatifs de la scène
musicale d’Istanbul. Elle permettra d’apprécier
le riche héritage de la musique classique turque,
fondée sur l’univers des makam (modes
mélodiques) et des usul (cycles rythmiques)
traditionnels. Mais elle en offrira deux approches opposées,
l’une tournée vers la créativité
et la virtuosité instrumentales, l’autre vers
la profondeur et la dimension spirituelle de l’interprétation.
Istanbul Sazendelari Les grands solistes d’Istanbul
: 1ère partie
Cette première partie d’une
soirée exceptionnelle consacrée à la
scène musicale d’Istanbul permettra d’apprécier
le riche héritage de la musique classique turque,
fondée sur l’univers des makam (modes
mélodiques) et des usul (cycles rythmiques)
traditionnels.
Fondé en 1999, le groupe Istanbul
Sazendelari réunit cinq des meilleurs instrumentistes
d’Istanbul. Il propose une musique créative,
fondée sur une tradition classique exigeante, mais
contemporaine dans son interprétation. Les compositions,
puisées au répertoire ou créées
par les membres du groupe, servent ici de base à
des improvisations époustouflantes, dans lesquelles
les instrumentistes rivalisent d’inventivité.
Mais l’évidente virtuosité des interprètes
demeure ici au service de l’inspiration et de l’émotion
partagée.
La Nuit du ney Les grands solistes d’Istanbul
: 2ème partie
Muhammed Sadreddin
Özçimi : flûte ney
Ahmed Sahin: voix, ney
Murat Salim Tokaç: ney, luth tanbur
Ahmet Çalisir: voix, tambour bendir
En contrepoint à la créativité et la
virtuosité instrumentales d’Istanbul Sazendelari,
le programme de « la Nuit du ney » soulignera
la profondeur et la dimension spirituelle de l’interprétation.
Frêle flûte de roseau célébrée
dans les vers du poète Rumi, le ney, est le symbole
par excellence de l’héritage soufi. Mais il
est aussi un instrument majeur de la musique classique turque.
Réunissant quatre interprètes confirmés
de la tradition classique et mystique turque, le programme
de « la Nuit du ney » propose une suite de pièces
vocales et instrumentales. Cette musique méditative,
empreinte de majesté et de spiritualité, est
admirablement servie par une interprétation sobre,
inspirée, parfaitement en accord avec l’esprit
du soufisme.
Jeudi 30 septembre, 20h30
Concert
Musique de Crète Les maîtres de la musique
traditionnelle
Attestée dès l’Antiquité, la
riche tradition musicale de Crète témoigne
de l’histoire mouvementée d’une île
où se sont confrontées les influences les
plus diverses. Ce carrefour de civilisations nous a pourtant
légué une musique où Orient et Occident
semblent avoir trouvé un terrain d’entente
exceptionnellement fertile. Dans cette synthèse unique,
l’esprit dionysiaque de danses au caractère
extatique rivalise avec le lyrisme apollinien des rizitika,
anciennes ballades épiques véhiculant une
mémoire collective séculaire.
Ce programme réunit cinq des chanteurs
et instrumentistes les plus reconnus de Crète dans
un programme présentant les différents styles
régionaux de l’île. Joué à
l’occasion des mariages, des baptêmes ou des
fêtes locales (panighyria), le répertoire
crétois est fait des mélodies de danse, de
chants de table, de mélodies pastorales, de chansons
urbaines et, bien sûr, de danses, dont ces interprètes
triés sur le volet nous offrent une interprétation
résolument contemporaine.
Vendredi 1er octobre, 18h30
Cinéma
« Whose is this song ? »
(À qui
est cette chanson ? / Chia e Tazi Pesen ?)
d’Adela Peeva (Bulgarie, 2003, 70’), sous-titré
français
Prix Bartók, Bilan du film ethnographique,
Paris, 2004
Quelle ne fut pas la surprise d'Adela Peeva lorsqu’elle
découvrit qu'une chanson qui avait bercé son
enfance et qu'elle croyait bulgare était également
chantée en Grèce, en Macédoine, en
Turquie, en Serbie et en Bosnie ? Voulant en savoir plus,
et animée par l'espoir naïf que cette chanson
pourrait servir de trait d'union entre ces peuples qui s'entre-déchirent
depuis toujours, elle sillonne l'aire balkanique, sollicitant
musiciens, chanteurs ou experts reconnus. Si elle échoue
à en découvrir la véritable origine,
ce périple lui aura en revanche appris comment l'innocente
chanson de son enfance était devenue ici ou là
l'instrument d'un nationalisme exacerbé, si ce n'est
fanatique.
Une chose est sûre : la musique n’adoucit
pas toujours les mœurs.
Vendredi 1er octobre, 20h30
Concert
Ensemble Dimitar Gugov L’art de la gadulka de Bulgarie
Petite vièle à archet dont on retrouve des
variantes dans les pays voisins, la gadulka est
en Bulgarie l’instrument d’une musique à
la fois populaire et raffinée, aux mélodies
délicates et aux rythmes souvent très subtils.
Le répertoire comporte ainsi de nombreuses danses,
volontiers interprétées sur des rythmes asymétriques
à 5, 7, 9 ou même 11 temps – les fameux
« rythmes bulgares » dont parlait Bartók
– mais aussi des chansons, des complaintes et des
improvisations instrumentales issues des différentes
régions que sont la Dobroudja, la Thrace, la Macédoine…
Cet ensemble constitué autour du
jeune virtuose Dimitar Gugov fait état d’une
pratique musicale « urbaine d'ascendance rurale »,
à la fois fidèle à l’esprit de
sa tradition et repensée, réinventée,
dans un cadre marqué par les aléas de l’histoire
et les changements dont la Bulgarie a été
le théâtre. Il en résulte une expression
créative, inspirée, fondamentalement festive,
dans laquelle la gadulka, seule ou associée
au luth, à la flûte, à l’accordéon
ou aux percussions, apparaît comme l’instrument
de toutes les émotions.
Samedi 2 octobre, 17h
Cinéma
Chant d’un pays perdu
de Bernard Lortat-Jacob
et Hélène Delaporte (France, 2006, 68’),
albanais et grec, sous-titré français
Prix Bartók, Bilan du film ethnographique,
Paris, 2007
Le pays perdu, c'est la Tchameria (Çamëria),
au nord de la Grèce actuelle, que les Albanais musulmans
ont été contraints d'abandonner après
la guerre. Pays de haute nostalgie, donc, que l'on chante
et pleure tout à la fois... Shaban Zeneli est chanteur
et réside en Albanie ; à l'occasion, il passe
la frontière en clandestin dans le simple but de
revoir le village de son père, désormais en
ruine. Sur le coup de l'émotion, il chante.
En très grande majorité de
religion musulmanes, les populations albanaises installées
en Epire ont été expulsées de la Grèce
à la fin de la Guerre. De ce fait, les Albanais des
villages de l’actuelle Epire en Grèce ont perdu
leur terre et entretiennent pour leur pays d’origine
une très forte et douloureuse nostalgie, dont l’expression
majeure est la musique. Et surtout le chant : chant pleuré,
entretenant et cultivant un sentiment de tristesse, d’une
grande beauté.
Samedi 2 octobre, 18h30
Conférence
Chanter ensemble/être ensemble (Albanie du Sud)
par Bernard Lortat-Jacob
Que se passe-t-il dans ces « chants
de compagnie » où chacun est invité
à se produire ? Comment se combinent les voix ? Quelles
sont les intentions expressives des chanteurs et de ceux
qui les accompagnent en faisant le bourdon ? Comment se
construit une soirée de chant, pour quelles interactions,
et que faut-il pour qu’elle réussisse ? C’est
à ces questions que répondra Bernard Lortat-Jacob
(Directeur honoraire au CNRS), spécialiste des musiques
méditerranéennes qu’il a toujours abordées
à travers une pratique approfondie du terrain et
co-auteur du film « Chant d’un pays perdu ».
L’exposé sera étayé par de nombreux
extraits audio et vidéo.
Il est assez difficile d’avoir une
idée de ce que représente aujourd’hui
le chant polyphonique en Albanie du Sud : un art réactionnaire
et plus ou moins moribond renvoyant à un régime
totalitaire ? N’est-il pas l’héritier
direct d’un régime communiste très dur
que chacun (ou presque) veut oublier ? Mais alors comment
expliquer qu’en deçà de cette représentation,
dans les villages – désormais bien désertés,
il faut le dire – et plus encore dans les faubourgs
des villes, tant de chanteurs prennent plaisir à
« musiquer » ensemble, durant de longues heures,
autour d’une table, et avec l’aide du raki
bien sûr.
Samedi 2 octobre, 20h30
Concert
Ensemble Mallakastër Polyphonies vocales et musique instrumentale
d’Albanie
Guri Rrokaj, Fatmir
Tahiraj, Muhamet Zotaj, Ali Shametaj, Vladimir Shehaj
: chant
Refat Sulejmani, Shaban Zeneli : chant (tradition
çam)
Bashkim Llapushi : chant, clarinette, flûtes,
cornemuse gaida
Ardian Muka : chant, luth
Vladimir Shehaj : accordéon
Ali Shametaj : percussions
Viktor Sharra : direction
D'une profonde intensité dramatique, les polyphonies
vocales albanaises sont relativement mal connues. Comme
le veut la tradition, le chœur de Mallakastër,
comporte sept chanteurs dont quatre choristes produisant
le bourdon vocal (kaba), véritable nappe
sonore sur laquelle se développent les contrepoints
mélodiques des solistes. Richement ornées,
volontiers dissonantes à nos oreilles, ces polyphonies
a cappella représentent un des aspects les plus prenants
d'une culture rurale ayant su résister à toutes
les vicissitudes de l’histoire albanaise.
La Çamëria, région du
nord du pays limitrophe de la Grèce, à la
population musulmane, sera représentée par
deux chanteurs qui apporteront leur couleur à l’ensemble
vocal. Certains des chanteurs sont par ailleurs instrumentistes,
et en particulier Bashkim Llapushi, joueur de clarinette,
de flûte et de cornemuse réputé, qui
présentera avec son ensemble ce répertoire
fait de complaintes et d’airs de danse.
Ce stage sera animé par Vassilis Dimitropoulos, grand
spécialiste en la matière, non seulement danseur
professionnel, mais chercheur et professeur reconnu en Grèce
et à l'étranger. Vassilis Dimitropoulos a
débuté dans le monde de la danse traditionnelle
en 1973. Il a étudié l'ethnographie de la
danse à Paris et consacré plus de cinq ans
à une recherche approfondie dans la région
de Florina, en Macédoine grecque. Il dirige également
son propre groupe de danse depuis 1982, date de la création
du Centre hellénique d’études du folklore
d’Athènes, dont il est le fondateur.
Il sera accompagné par les musiciens
de la famille Psathas, une lignée de musiciens macédoniens.
Le grand-père, Vangelis Psathas, joueur de zourna
depuis les années 1950, en est sans doute l’interprète
le plus renommé et le plus respecté de la
région de Naoussa. Il a transmis son art à
ses fils Antonis et Dimitris, ainsi qu’à son
petit-fils Vangelis, qui animeront ce stage en compagnie
du trompettiste Paschalis Karvounaris.
Lieu
Centre Orthodoxe de Chambésy, Chemin des Cornillons
12, 1292 Chambésy
Horaires
Samedi 2 octobre, 10h-13h et 14h-18h
Soirée à partir de 20h, danse avec l’orchestre
et buffet canadien (entrée libre)
Dimanche 3 octobre, 14h-18h
Tarifs
membres CHEF et ADEM : 120.- / demi-stage 80.-
non membres 150.- / demi stage 100.-
Délai d’inscription :
25 septembre 2010
Inscriptions
Centre hellénique d’étude du folklore
Case postale 1833 – 1227 Carouge - Tél. 079
247 60 41 www.chefgeneve.ch Organisation : Centre hellénique
d’études du folklore (CHEF) / ADEM
ADEM
Les Ateliers d’ethnomusicologie
Fondés à Genève en
1983, les Ateliers d’ethnomusicologie (ADEM) sont
une association culturelle dédiée aux musiques
et aux danses du monde. Tout au long de l’année,
ils organisent des concerts et des festivals, des cours,
des stages et des activités pour jeune public. Ils
publient également des livres et des CDs et apportent
leur soutien aux musiciens migrants vivant dans la région.
Devenez membres Vous bénéficierez de réductions
aux activités des ADEM Adhésion simple : Fr 50.-
Adhésion de soutien : dès Fr 100.-
Sur CCP 12-6003-0
Programmation, rédaction : Laurent Aubert Production : Zoya Anastassova Relation presse : Alexis Toubhantz Site internet : Astrid Stierlin Administration : Nicole Wicht Stage : Pantelis Vervatidis, Centre hellénique
d’études du folklore (CHEF) Régie son : Hans Fuchs Régie générale : Liliane
Tondelier Caisse : Floriano Tamagni Projection films : Cédric Caradec Cuisine : Philippe Wetzel Graphisme : Tassilo Photos : Jérôme Cler, Murat
Gumuskaya, Juan Carlos Hernandez, Takis Kunelis, Bernard
Lortat-Jacob, Viktor Sharra, d.r. Remerciements : Murat Gumuskaya (Turquoise
Production) Partenaire : Plateau libre (Neuchâtel)
Tarifs concerts
30.- plein tarif
20.- tarif réduit*
15.- étudiants, jeunes
10.- enfants jusqu’à 12 ans, carte 20ans/20francs
Tarifs cinéma
10.- plein tarif
5.- tarif réduit*
Passe général (y compris cinéma)
120.- plein tarif
80.- tarif réduit*
Inscription et tarifs stage
Voir page stage
Carte découverte
80.- 4 concerts à choix sur la saison 2010-2011
* membres ADEM, AMR, Amdathtra, SAMEG, CHEF, AVS, chômeurs
Entrée libre à la conférence
Billets en vente à l’entrée 1 heure
avant le début des représentations
Billetterie
Service culturel Migros, 7 rue du Prince, Genève
(lu-ve, 10h-18h), (sauf cinéma) dès le 6 septembre
A la caisse de l’Alhambra, 1 heure avant le début
des représentations
Renseignements : 022 919
04 94, pas de réservations par téléphone
Cuisine
Petite restauration dès 19h
Pour plus d’informations :
ADEM – Ateliers d’ethnomusicologie
10, rue de Montbrillant – 1201 Genève
Email : adem@worldcom.ch