PRESENTATION DES PROFESSEURS
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La
Croisée des cultures - Genève, du 4 au
11 juillet 2010
16e stage de danses et musiques du monde
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MUSIQUE |
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BALAFONS, PERCUSSIONS ET ENSEMBLE MANDINGUE
avec Souleymane Coulibaly et Adama Koné |
Souleymane
Coulibaly, dit "Massa Solo", est né
dans une famille de griots bobo bwaba du Burkina Faso.
Leader, compositeur et percussionniste soliste du groupe
de musique traditionnelle « Badenya - les frères
Coulibaly », il participe à de nombreuses
tournées dans le monde entier. Il vient régulièrement
en Suisse, notamment pour enseigner le djembé
et le balafon. Sa longue expérience, sa passion
et son exigence font de lui un professeur recherché.
Si le djembé a gagné ses lettres de noblesse
dans le monde entier, peu de percussionnistes savent
comme lui en faire ressortir la richesse et la subtilité
par des frappes précises et l’élaboration
de figures rythmiques à la fois efficaces et
sophistiquées.
Conscient de l’importance de
la transmission de son patrimoine culturel, Solo a créé
dans son pays une école de musique traditionnelle,
Barafolly, destinée assurer un avenir aux enfants
griots, et leur permettant d’accéder à
une scolarisation de qualité, indispensable à
leur survie dans le monde actuel.
Avec son neveu Adama Koné, balafoniste
de talent, dont la générosité et
la patience sont particulièrement renommées,
il dirigera à nouveau un atelier d’ensemble
mandingue, qui permettra aux élèves de
pratiquer un répertoire commun sur différents
instruments. Des balafons et diverses percussions seront
mise à la disposition des élèves,
mais les saxophones, guitares, flûtes et autres
instruments non africains sont également les
bienvenus.
Pour ce dernier cours, un niveau instrumental
moyen est requis.
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Photo : Isabelle Meister
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TAMMORRE DE SICILE (tambourins)
Massimo LAGUARDIA et Salvatore MECCIO
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Salvatore
Meccio vient de Sicile et porte en lui les sons et les
rythmes de sa terre natale. En 1991, il part à
l’aventure pour un vaste périple musical,
au cours duquel il rassemble nombre d’instruments
de son pays et d’autres contrées. Enrichi
par ces rencontres instrumentales et humaines, il se
produit avec diverses formations dans des festivals
internationaux, imaginant et réalisant de nombreux
projets musicaux et théâtraux, expérimentant
les styles les plus variés.
En 2009, il déballe sa valise en Suisse et ouvre
un cours de percussions dans le cadre des Ateliers d’ethnomusicologie.
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d'infos sur Salvatore Meccio
Massimo
Laguardia a écouté beaucoup de musiques
traditionnelles avant d’opter pour le tamburello
et la musique de Sicile et du Sud de l’Italie.
Devenu musicien professionnel en 1979, il a fondé
et participé à plusieurs groupes, privilégiant
le rapport social à la musique, collaborant avec
le groupe Milazzo avec lequel il a réalisé
deux CDs.
Depuis lors, il a voyagé dans le monde entier
avec ses tambourins, qu’il fabrique lui même.
Très demandé par différents artistes
et projets, il participe notamment au film de E. Crialese
« The Golden Door », et réalise en
2007 son CD « Cuore Tamburo ». Depuis 2008
il fait partie du prestigieux Italian Folk Orchestra
of Ambrogio Sparagna.
Ce stage propose une introduction à la pratique
des deux principaux instruments de percussion d’Italie
méridionale et de Sicile, la tammorra et le tamburello.
A travers les techniques et les figures rythmiques de
base, il permettra de se familiariser avec les rythmes
qui animent les fameuses tarentelle et les tammurirate.
Des instruments seront mis à disposition des
stagiaires qui le désirent.
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sur Massimo Laguardia
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PERCUSSIONS ARABES (riqq et
darbouka)
Habib YAMMINE |
Habib
Yammine, percussionniste et ethnomusicologue libanais,
est spécialiste des rythmes arabes. Auteur d’une
maîtrise sur la théorie des rythmes arabes
anciens, d’une thèse sur la musique yéménite
et d’articles sur la musique arabe, il possède
une connaissance approfondie des rythmes et une parfaite
maîtrise de la technique de jeu du riqq, du daff
et de la darbouka.
Il élabore son propre style
d’improvisation en puisant aux nombreuses traditions
rythmiques orientales et maghrébines, populaires
et savantes. Ce langage rythmique servi par une imagination
créatrice réunit la précision du
son, la richesse du timbre et la virtuosité.
Il enseigne dans différentes institutions musicales
et pédagogiques en France, notamment à
l’Université de Paris VIII et à
la Cité de la Musique de Paris. Avec la chanteuse
Aïcha Redouane, il fonde l’ensemble Al-Adwâr,
spécialisé dans l’art du maqâm
arabe du Proche-Orient. Leur travail donne un nouveau
souffle à cette grande tradition qu’ils
transmettent par l’enseignement et diffusent à
travers leurs concerts en France et à l’étranger.
Programme du stage
Le stage s’effectuera sur les
instruments suivants : darbouka, riqq, daff et bendir.
Il abordera des rythmes issus des traditions proche-orientale,
arabe et maghrébine.
- Approche de la technique de frappe sur les différents
instruments,
- Apprentissage et mémorisation des cycles rythmiques
par la récitation syllabique,
- Application des cycles rythmiques mémorisés
sur les instruments,
- Interprétation d’un choix de rythmes
binaires, ternaires et composés illustrant les
diverses traditions du monde arabe,
- Principes de variation et d’improvisation.
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TAIKO (percussions japonaises)
avec TAMADA Sugeo
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Né dans les provinces du Japon, il grandit en
milieu rural et garde le souvenir de l'impression formidable
que lui transmirent les vibrations des tambours taiko
lors des fêtes de village. A 25 ans, après
des études d’ingénieur à
l'Université de Tokyo, il débute l’apprentissage
intensif du taiko.
Après une vingtaine d’année
de pratique assidue, Tamada fonde en 1995 le groupe
Hibiki de wadaiko, dans le but de développer
une activité ludique et accessible à quiconque,
afin d'animer les fêtes de quartiers de Kawasaki.
Ce groupe d’amateurs, composé initialement
de cinq membres, en compte maintenant quarante. Dès
l'an 2000 le groupe commence à élargir
son répertoire en introduisant des danses traditionnelles,
mais aussi en collaborant avec des groupes professionnels
et en se produisant à l'étranger. En 2004
Tamada accueille et forme Rémi Clemente à
l'art du. A son retour, celui-ci ouvre un cours de taiko
au sein des Ateliers d’ethnomusicologie
Programme du stage
La pratique du taiko requiert d’être
à l'écoute de son corps. Elle est enseignée
oralement. La première année est dédiée
à l'apprentissage d'un morceau nommé «
Taiko bayashi ». Joué à trois percussionnistes
autour d'un taiko, ce morceau permet l’apprentissage
des techniques nécessaires à cette pratique.
Les qualités développées par cette
pratique sont notamment l’endurance physique et
la persévérance, le développement
du travail de groupe, la motricité, la notion
d'espace personnel et le respect d'autrui.
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GUITARE FLAMENCA avec Daniel
MANZANAS
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Daniel
Manzanas compte parmi les guitaristes les plus représentatifs
du flamenco d'aujourd'hui. Reconnu pour sa connaissance
de la trilogie chant-danse-guitare, il affirme un style
à la fois profondément attaché
aux racines du flamenco et empreint de sonorités
et d'harmonies résolument contemporaines, témoignage
d’une démarche qui s’inscrit dans
l'évolution de cet art vivant et créatif.
Il a joué dans de nombreux festivals
(Festival européen de la guitare flamenca à
Paris, Nuit de la guitare au Casino de Paris, Festival
de Gant, Nuit de la guitare de Thiais…). Il collabore
au groupe du guitariste Raphael Fays, un quintet de
jazz manouche teinté de flamenco, et est souvent
à l’affiche des peñas de Bordeaux,
Lille, Saint-Sever, du Festival de Mont de Marsan, des
Rencontres flamencas de Toulouse, à la Peña
del Cante Grande d’Algeciras.
Ouvert aux expériences il partage
différentes scènes européennes
avec le musicien turc Kudsi Erguner ou avec la compagnie
Carmen-Koko du Bénin. En 2006, il se produit
aux côtés de la danseuse indienne Rukmini
Chatterjee, dans une rencontre intitulée «
Rhythms ». Dans le domaine du flamenco, il travaille
avec Manuel Gutierrez, qu’il a accompagné
pour la création de son spectacle « El
emigrante », et, depuis 2006, avec la danseuse
Ana la China dans sa création « Sonido
Negro » et la rencontre entre le kathak et le
flamenco avec Ravi Shankar Mishra « Indialusia
».
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Photo : Isabelle Meister |
CHANT FLAMENCO avecCristo CORTÉS |
Cristo
Cortés est né à Marseille en 1971,
au sein d'une famille de chanteurs originaires de la
région d'Almería (Andalousie). Professionnel
depuis 1996, il est actuellement reconnu comme un des
meilleurs chanteurs français de flamenco. Chanteur
attitré d'Ana la China et de Manuel Gutierrez,
il est sollicité par de nombreux danseurs sensibles
à la profondeur et la précision de son
chant. Son timbre de voix unique et sa connaissance
de l'art flamenco (chant, danse, guitare), associés
à une longue expérience de la scène
et à de grandes qualités humaines font
de lui un artiste apprécié.
Excellent pédagogue, possédant
une grande connaissance des rythmes, il transmet le
cante flamenco de manière vivante, et enseigne
en langue française. Depuis deux ans il vient
régulièrement à Genève pour
des week-ends de stages intensifs. Sa participation
à la Croisée des cultures permettra aux
élèves de progresser en s’immergeant
dans cet art exigeant.
Afin de pouvoir entrer directement
dans l’apprentissage des chants, il est recommandé
d’avoir une certaine connaissance préalable
du flamenco. Les cours sont accompagnés à
la guitare.
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Photo : Joss Rodriguez
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CHANT ARABE avec Aïcha
REDOUANE
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«
Diva du chant arabe », « Voix d'or »,
« Vestale du chant arabe » : Aïcha
Redouane enchante les publics arabes et occidentaux
depuis le début des années 90 en lui
faisant connaître les chefs-d'œuvre poétiques
et musicaux de la Nahda (renaissance culturelle arabe
des XIXe-XXe siècles). D'origine marocaine
et vivant en France, Aïcha se consacrer à
la tradition musicale arabe, et plus particulièrement
au chant et au jeu du qanun. En 1991, elle fonde l'ensemble
Al-Adwâr avec le percussionniste et ethnomusicologue
libanais Habib Yammine. Ensemble, ils participent
à de nombreux festivals en Europe et en Orient,
et enregistrent plusieurs CDs : « Egypte »
(1993), « Arabesques vocalers » (1995),
« Nahda » (2002)….
Aïcha Redouane et Habib Yammine apportent leur
contribution à l'art du maqâm par de
nouvelles compositions mettant en musique les grands
poèmes mystiques comme ceux de Râbi'a
al-'Adawiyya, (Irak, VIIIe s.), d'Ibn al-Fârid
(Egypte, XIIIe s.), et du maître soufi Ibn Arabi
(Andalousie, XIIIe s.), participant également
à l'année Mahmoud Darwich en France
en 2006.
Programme du stage
La voix est avant tout une expérience
vécue, une expression de l’essentiel.
Dans la pratique, cette expérience passe par
la langue, sa phonétique, sa métrique
et le système modal des maqâmat : c’est
l’apprentissage de l’écoute (samâ‘)
de l’univers intérieur et extérieur
à la fois, l’ouverture de soi à
l’autre.
En choisissant comme support le répertoire
vocal des muwashshah et qasida, le stage propose un
travail progressif sur la respiration et l’émission
vocale, la prononciation et la lecture métrique
des poèmes et l’apprentissage des formules
mélodiques illustrant les différents
maqâmat,et enfin d’initiation à
l’improvisation modale.
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d'infos sur Aïcha Redouane
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DANSES
D’AFRIQUE avec Merlin NYAKAM |
Merlin
Nyakam surnommé Merlin l’enchanteur,
est un professeur de danse africaine et afro-contemporaine
de renom. Danseur, chanteur, comédien et chorégraphe,
il danse depuis l’âge de 5 ans, intègre
le Ballet national du Cameroun à 14 ans et
devient danseur étoile à 16 ans. Il
crée sa propre compagnie à Yaoundé
en 1990, et émigre en France en 1992. Dès
lors, il enchaîne les créations et travaille
avec la chanteuse Angélique Kidjo, dont il
devient le chorégraphe attitré.
Depuis 1997, il travaille avec la compagnie Montalvo-Hervieu
et, en 2000, il reçoit le Prix d'Accueil Studio
du Centre chorégraphique national de Créteil
et de la Biennale de la danse du Val de Marne. Ce
prix lui permet de fonder sa propre compagnie, «
La Calebasse », pour laquelle il signe plusieurs
chorégraphies.
Merlin Nyakam est également un enseignant
de renom, dont l’énergie et la générosité
sont appréciés de tous. Le travail corporel
qu’il propose est basé sur l’utilisation
de l’énergie de la terre vers le ciel
dans des danses et des rythmes africains, accompagnés
par des musiciens, chanteurs et percussionnistes,
qui fournissent un cadre et une ambiance uniques.
Le cours débute par des échauffements
et un éveil à la conscience corporelle.
Les enchaînements qu’il enseigne sont
tirés des pas traditionnels, adaptés
et développés grâce à son
expérience et sa créativité.
Plus d'infos sur Merlin Nyakam
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FLAMENCA avec Hiniesta CORTÉS
Niveaux débutant et moyens |
Hiniesta Cortés a dansé sur les plus grandes
scènes de flamenco, notamment avec la danseuse
et chorégraphe Cristina Hoyos ou dans les spectacles
« Suena Flamenco » ou « Caminos Andaluces
», à Paris et à Séville.
Lauréate de plusieurs concours, elle devient
chorégraphe et directrice artistique, et sa création
« Malena » est acclamée à
la Biennale de Séville en 2002. Invitée
à danser dans le monde entier, Hiniesta maîtrise
à merveille l’art du zapateado et les aspects
féminins du flamenco sévillan.
Depuis de nombreuses années
elle enseigne au Musée du flamenco de Séville
et à la fondation Cristina Heeren. Plusieurs
jeunes danseurs et danseuses de la nouvelle génération
ont perfectionné leur style lors de ses master-classes.
Elle est aussi régulièrement invitée
au Japon et en Israël où elle a de nombreux
élèves.
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d'infos sur Hiniesta Cortés
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DANSES FLAMENCA avec Manuel GUTIERREZ
Niveaux débutant 2 et avancé |
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Manuel Gutierrez Cabello est né à Montpellier.
Dès l'âge de 10 ans, il étudie
à l'école de danse flamenca de Lita
Peiro. Il se forme ensuite auprès de grands
danseurs tels que José Galván, Rafael
de Carmen, Javier Latorre et Joaquin Grilo. Manuel
Gutierrez est aujourd'hui reconnu comme l'un des danseurs
les plus prometteurs de la jeune génération,
dans la lignée du grand Farruco.
Depuis on a pu voir Manuel avec les groupes Chispa
Negra, Juan Carmona, Qawwali Flamenco, Kevan Chemirani,
Encuentro (avec le guitaristes Chicuelo), le chanteur
Duquende, ou encoire Louis Winsberg pour la création
« Marseille-Marseille ». Il a aussi dansé
dans les tablaos les plus réputés d’Espagne,
tels que Casa Patas, El Palacio del Flamenco... En
tant que chorégraphe, il a monté des
spectacles tels que « Barrio Flamenco »,
« Romancero Gitano », « Flamen'ka
Nueva » ou encore « El Emigrante »,
sa première création, en hommage aux
émigrés espagnol de l'après-guerre.
Il est désormais établi à Paris
où il enseigne dans la structure Sonacay, qu’il
a fondée pour faire rayonner l’art du
flamenco en France.
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d'infos sur Manuel Gutierrez
Photo : Joss Rodriguez
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DANSE ORIENTALE avec May KAZAN
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May Kazan est née au Liban de père libanais
et de mère française. D’abord formée
au yoga, elle l’a longtemps enseigné tout
en pratiquant la danse contemporaine et le zazen sous
la direction du maître Taisen Deschimaru. En 1980,
elle entreprend une démarche thérapeutique
et corporelle avec Jacques Drospy, tandis que Laura
Sheleen la guide dans un travail sur la triade corps-espace-temps.
Depuis plus de vingt ans, May Kazan suit par ailleurs
l'enseignement d'Arnaud Desjardins, source pour elle
d'inspiration et de compréhension. Sentant la
nécessité d'un retour à ses racines,
elle commence à étudier la danse orientale,
ce qui l'amène à rencontrer un grand nombre
de chorégraphes.
Enraciné dans la tradition de
la danse orientale dans ses formes populaires ou savantes,
le travail proposé dans les cours et stages de
May Kazan repose sur trois axes : la gestuelle sculpturale
du baladi, le lyrisme du sharqi et l’improvisation.
Le baladi, équivalent oriental du blues, est
un art urbain, né au début du siècle
dernier, qui exprime la palette des sentiments humains
éprouvés par une communauté déracinée.
Le sharqi, classique et savant, dansé jadis dans
les cours ottomanes, est marqué par sa subtilité
et son raffinement, exaltant la féminité
sous toutes ses formes. Quant à l’improvisation,
elle laisse s’exprimer le geste juste émanant
de l’être profond de la danseuse. Elle ne
se réduit pas à l’expression libre,
mais demande un bon niveau technique afin que le geste
libéré soit porteur de sens.
Les ateliers débutent par des
échauffements, assouplissements, destinés
à développer la conscience du corps des
participantes et le travail sur l'axe vertical et le
centre de gravité.
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DANSE KATHAK avec Sharmila
SHARMA
Niveaux moyen et avancé |
Née à Jaipur, Sharmila Sharma commence
l’apprentissage du kathak auprès de sa
mère, elle-même danseuse. Elle poursuit
avec des danseurs comme Pandit Rajendra Kumar Gangani,
Shri Ram Mohan et le célèbre Pandit
Birju Maharaj, maître du style de Lucknow.
Depuis 1983 elle effectue de nombreuses tournées
avec la Compagnie de Pt Birju Maharaj, puis avec Pt
Raj Kumar Gangani. Elle a créé les chorégraphies
de deux films dans lesquels elle danse également
(« Un Indien dans la ville » et «
Film et lumière » d’Alain Corneau).
Pratiquant un style de danse nécessitant une
rigueur technique sans faille et une grande virtuosité,
Sharmila recherche constamment de nouvelles manières
de développer sa créativité.
Elle est l’une des premières à
enseigner le kathak en France, où elle vit
désormais. Sharmila enseignera aux enfants
de 9 à 12 ans ainsi qu’aux adultes adultes
moyens et aux avancés en collaboration avec
Ravi.
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DANSE KATHAK avec Ravi Shankar MISHRA
Niveaux débutant et avancé |
Ravi
Shankar Mishra est né à Bénarès
au sein d’une famille de musiciens. Dès
son plus jeune âge, il étudie la danse
kathak et les tabla dans le style original de Bénarès
(Banaras gharana). Le duo qu'il forme avec le danseur
Mata Prasad Mishra participe à de nombreux
festivals dans toute l'Inde, ainsi que dans de nombreux
pays (Grand-Bretagne, Suisse, France, Italie, Espagne,
Ile Maurice, Belgique, Maroc, USA, etc.).
Son style subtil et énergique, sa personnalité
et sa maîtrise des rythmes complexes font de
lui un danseur et un musicien recherché. Il
enseigne à la manière traditionnelle
depuis de nombreuses années ; de nombreux étudiants
des conservatoires viennent également se perfectionner
auprès de lui, attirés par sa connaissance
et sa dévotion à l’égard
de son art.
Il donnera aux élèves les moyens d’affermir
leur pratique des rythmes en leur transmettant des
chorégraphies traditionnelles et des compositions
personnelles. Ravi et Sharmila Sharma enseigneront
ensemble aux enfants de 9 à 12 ans ainsi qu’aux
adultes de niveaux débutant et avancé.
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Photo : Isabelle Meister
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