Fatma Abou Elella : chant, tambour
mazhar
Fatma Khalil Darwish : chant, tambour doholla
Nour el-Sabah Abdel Aziz : tambour mazhar,
castagnettes sagat
Raafat Moustafa Farrag : lyre tamboura,
tambour hana
Shayda Salem Mobarak: chant, tambour mazhar
Sayed Mohamed Mohamed Abdalla : tambours
doumdoum et mangour
Extrait audio :
Photo : Moustafa Ali
Le Zar est un rituel communautaire
de guérison centré sur la pratique
de la danse et des percussions. Cette tradition
est essentiellement l’apanage des femmes,
les hommes n’y jouant qu’un rôle
secondaire. Originaire d’Afrique de l’Est,
la pratique du Zar s’est répandue en
Egypte, dans la Péninsule arabique et jusqu’en
Iran. Il a souvent été considéré
comme une forme d’exorcisme ; il s’agit
en fait plutôt d’un ensemble de techniques
visant à l’harmonisation des participants,
à la fois thérapie et remède
aux tensions et aux frustrations que peut engendrer
l’environnement social.
Hormis les percussions, un des
instruments principaux du Zar est la tamboura, une
lyre à six cordes qu’on rencontre dans
toutes les régions où le rituel s’est
répandu. Ensemble majoritairement féminin,
Mazaher est un des derniers dépositaires
de la tradition du Zar en Egypte. Sa musique est
inspirée par les trois principaux styles
de Zar égyptien. L’apport africain
y est représenté par les riches polyrythmies
des tambours, qui caractérisent le Zar soudanais.
La communication avec des entités invisibles
est induite par le rythme des tambours et par les
mouvements des participantes, qui peuvent conduire
à des états altérés
de conscience assimilables à la transe.
Concert à Neuchâtel (CCN) : jeudi
1er octobre / Concert
à Zurich - City-Kirche “Offener
St.Jakob” am Stauffacher: samedi 3 octobre