Jeudi
9 octobre, 20h30
Cinéma
Première partie :
En Afrique… c’est
la mémoire qui chante
Un film de Thibaut Kahlbacher
et Damien Molineaux
Earthling Productions, 2000, 52’ |
 |
Les musiciens d’aujourd’hui
perpétuent leurs traditions et continuent à
puiser dans leur héritage, en accord avec
leur temps. Ils créent une musique différente,
une musique avant tout africaine, mélangée
de sonorités occidentales ou orientales,
mêlée à des rythmes afro-jazz,
blues, voire rap.
Quelles sont les conséquences
de ce métissage pour la culture ouest-africaine
et pour l’avenir des musiques traditionnelles
? Au cours de ce périple musical, cette nouvelle
version de l’Afrique nous restitue la richesse
d’une culture orle qui a su s’adapter
au monde moderne.
Seconde partie :
Mah Damba, une griotte
en exil
Un film de Corinne
Maury et Olivier Zuchuat
Artline films / Les Films du Mélangeur
/ TV5, 2002, 57’
|
 |
Au Mali, on les appelle les djeli ; l’Occident
a baptisé griots cette caste de maîtres
de la parole, tantôt conteurs, tantôt
musiciens, entremetteurs ou encore généalogistes
de la noblesse.
Mah Damba, femme griotte, vit tant
à Paris qu’au Mali, et sa voix porte
en elle les musicalités croisées des
terres malienne et française. Une caméra
la suit dans son quotidien, entre Paris et Bamako,
entre chant et vie de famille, entre polygamie et
carrière internationale… Mais être
griot, c’est être une icône des
traditions ancestrales. Alors comment concilier
cette fonction-là et le Paris de ces jours-ci
? Mah serpente…
|