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Les Ateliers d'ethnomusicologie présentent
du 4 au 13 octobre
avec la collaboration du Musée
d'ethnographie de Genève (MEG)
Les Nuits du Maroc
Théâtre
du Loup - 10, chemin de la Gravière - 1227 Acacias |
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Cinéma au Musée d’ethnographie
- MEG,
bd Carl-Vogt 65, 1205 Genève
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Dimanche 7 octobre, 16h |
Où
est l'amour dans la palmeraie ? de Jérôme
le Maire, 2006, Belgique |
Dimanche 7 octobre, 17h30 |
Al Hal (Transes)
de Ahmed El Maanouni, 1981, France, Maroc |
Mercredi 10 octobre, 18h30 |
Aïta
de Izza Genini, 1988, France
Suivi de :
Tambours battant de Izza Genini,
1999, France, Maroc
Projections en présence
d'Izza Genini, suivies d'un débat avec la réalisatrice
et Laurent Aubert, ethnomusicologue.
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Dimanche
7 octobre |
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16h :
Où est l'amour dans la palmeraie ?
Jérôme
le Maire, 2006, Belgique
Béta SP, 85’, vo français, arabe
/ st français
Jérôme
a fait le choix de quitter la Belgique et, depuis
un an et demi, il vit avec sa femme et leurs deux
filles dans une palmeraie du sud du Maroc. Mais où
est donc l’amour dans cette palmeraie ? Si Jérôme
tente de comprendre et de s’intégrer
dans cette autre culture qui le bouscule, son nouvel
ami Mansour, lui, cherche l’amour d’une
manière bien concrète : il veut trouver
une femme et se marier. L’enquête de l’un
et la quête de l’autre vont s’éclairer
et se nourrir mutuellement. |
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17h30 : Al Hal (Transes)
Ahmed El Maanouni,
1981, France, Maroc
Béta SP, 85’, vo arabe / st français
Dès les années
70, le Maroc a connu, grâce à cinq musiciens
formés à l’école de la
rue et décidés à rompre avec
les « langueurs orientales » envahissantes,
une explosion musicale qui devait être pour
les jeunes le cri de leurs désirs, de leurs
frustrations et de leur révolte. Dans Al-Hal,
Ahmed El Maanouni trace l’itinéraire
géographique et culturel du groupe Nass El
Ghiwane. La transe, expression populaire rituelle
et sacrée chez les Gnawa d’Essaouira,
se transforme dans les concerts publics filmés
à Carthage, Agadir et Paris, par Ahmed El Maanouni,
en un délire laïque et moderne.
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Mercredi
10 octobre, 18h30
Projections en présence
d'Izza Genini,
suivies d'un débat avec la réalisatrice
et Laurent Aubert, ethnomusicologue
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Aïta
Izza Genini, 1988,
France
16 mm, 28’, vo français, arabe / st français.
Interprétée
par les cheikhat (musiciennes itinérantes),
la aïta est un cri qui devient chant, un chant
qui devient appel : appel à la mémoire,
appel à témoin de la douleur, appel
au dépassement de soi, la aïta est aussi
un cri d’amour et d’espérance.
Face à l’océan Atlantique, au
sud d’El Jadida, le Moussem de Moulay Abdallah
est le lieu d’expression idéal de la
aïta. Fatna Bent El Hocine, une des cheikhat
les plus célèbres du pays, s’y
produit chaque année avec sa troupe Oulad Aguida
pour le bonheur des cavaliers de la fantasia et celui
d’un public passionné. |
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Suivi de : Tambours
battant
Izza Genini, 1999,
France, Maroc
Béta SP, 52’, vo français, arabe
/ st français
« Les tambours
emplissaient l’espace. Il y en avait des ronds,
des plats, des ventrus... Il y en avait de minuscules
et d’énormes comme ceux des musiciens
qui venaient virevolter sous nos fenêtres
à Casablanca... » A travers les percussions,
omniprésentes pendant la fête de Achoura,
à travers le récit personnel de Izza
Génini, le film Tambours battant interroge
la place que la musique tient dans l’identification
sociale et culturelle d’un être. Par
quel secret la musique – profane ou sacrée
– relie-t-elle un être à son
monde et parfois à lui-même ?
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Izza Genini
Née à Casablanca
en 1942, Izza Genini vit en France depuis 1960. Après
des études de lettres et de langues étrangères
à la Sorbonne et à l’Ecole des Langues
Orientales, elle se consacre au monde du cinéma.
En 1973, elle crée une société de distribution
de films en Afrique francophone. À partir de 1987,
elle se lance dans la production et la réalisation
de ses propres films, des documentaires pour la plupart,
qui traitent de différents aspects de la riche culture
marocaine, notamment de la musique.
Le
festival "Nuits du Maroc" bénéficie
du soutien de :
Département
de la culture de la Ville de Genève, du Département
de l’instruction publique de l’Etat de Genève,
de la Direction du développement et de la coopération,
DDC, de la Loterie romande, de Migros Pour-cent culturel
et de la Radio Suisse Romande, Espace 2.
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